(1) Turbulence en rotation
Dans le contexte de la génération des champs
magnétiques par effet dynamo, on s’intéresse à l’influence
de la rotation globale des objets astrophysiques sur les grandes
échelles des écoulements internes.
Un écoulement expérimental (expérience
ATER) est engendré dans de l’eau contenue dans un cylindre en
rotation autour de son axe auquel on impose un mouvement de précession.
Le taux de précession (rapport de la fréquence de précession
à la fréquence de rotation) est le principal paramètre
de contrôle : lorsque ce taux croit à partir de zéro,
on observe d’abord la formation d’un écoulement laminaire tri-dimensionnel
stationnaire, qui devient instable au dessus d’un seuil critique avec l’apparition
de turbulence.
Pour ce stage, on s’intéresse à la transition
entre les deux régimes laminaire et turbulent. Des simulations numériques
(P. Lallemand) ont montré récemment la présence d’oscillations
temporelles au voisinage du taux critique et il serait intéressant
de retrouver expérimentalement ces oscillations et de les caractériser,
Noter que les nombre de Reynolds experimentaux sont environ 1000 fois plus
grands que ceux des simulations numériques.
Moyens disponibles : expérience ATER, vélocimétrie PIV en cours de mise au point, traitement d’images
(2) Dynamo non linéaire
On s’intéresse à la génaration d’énergie
magnétique par effet dynamo à la base de la zone de convection
solaire ( tachocline).
Cette région est caractérisée par
un fort cisaillement en presence d’une rotation globale. On modélise
cette coquille sphérique par une lame à faces parallèles.
L’écoulement est décrit par un programme numérique
de MHD optimisé pour le calcul parallèle (SP4, IDRIS), du
à F. Lignières (Observatoire Midi- Pyrénées
à Tarbes).
On veut étudier le fonctionnement de la dynamo
non linéaire, notamment le rôle des hélicités
magnétique et cinétique dans la dynamique des grandes échelles
de l’écoulement et le régime de saturation de l’énergie
magnétique.
Moyens disponibles : heures de calcul IDRIS